Rando du 29 Novembre à Griselles

GRISELLES

Le nom du village viendrait du mot "Egliselle" signifiant "petite église" qui fut déformé en Egliselle pour finir en Griselles.

Au Moyen-Age, Griselles possédait quatre châteaux , ce qui était considérable et qui prouve l'importance du village. Le plus important château était le château fort du bourg qui surplombait la vallée.

La 1ère église disparue durant la guerre de Cent ans, fut remplacée au 12ème siécle par une chapelle seigneuriale, qui correspondrait au choeur de l'église actuelle. L'église Saint Aignan, qui date pour une grande partie du 17ème siècle, serait bâtie sur l'une des tours de l'ancien château fort du bourg. A l'intérieur, les fonts baptismaux et l'arc encadrant le mur où s'ouvre la porte de la sacristie sont des vestiges du 12ème siécle.

Griselles possédé également 4 moulins à eau sur la Cléry :

• Le Moulin de Corbelin, construit à partir de 1563 et dont l'activité fut à l'origine métallurgique avec un martinet et une forge
• Le Moulin des Aulnes , moulin à farine qui daterait de 1672
• Le Moulin du Liard, detruit de nos jours, également moulin à farine, qui dépendait du Château de la Fontaine
• Enfin, le Moulin Tosset, construit au 13ème siécle, portant le nom d'un propriétaire du 18ème siècle. Moulin à farine jusqu'en 1900, il devint une usine hydro-électrique en 1920 sous le nom de "OUTILS FRANCE" Cette activité cessera dans les années 1930. Depuis 1991, le moulin est protégé par les monuments historiques pour son installation hydraulique. Ce moulin est en excellent état de conservation et il dispose encore de toute sa machinerie. Sa roue métallique qui mesure 4m de haut et qui comporte 40 augets provient du moulin à tan de Ferrières.  

A l'ouest du bourg se situe le Pont du Grill, qui a été construit par les moines de Ferrières de la fin du 12ème siècle au début du 13ème siècle. Son nom viendrait , soit en raison de la proximité , à l'époque , d'une forge en amont qui grillait le fer, soit parce qu'il constituait la bordure extrême d'un étang s'étendant jusqu'à Ferrières.  Detruit partiellement pendant la guerre de Cent ans, ce pont à sept arches a été reconstruit par l'Abbé Louis de Blanchefort qui fit sculpter son blason sur l'arche centrale.