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La Rando de Palette Forme

6 juin 2014

Rendez-vous Rando

 

Fin de Saison

 

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6 juin 2014

Rando du 12 Juin à Courcelles

COURCELLES

Courcelles dont le nom signifie "petit domaine " est située à la limite de la Beauce et du Gâtinais

L’histoire du village est liée à son château qui vit passer et séjourner plusieurs roi et reines de France dont Saint Louis et Anne de Bretagne.

Château

Cet ancien château-fort fondé au 11ème ou 12ème siècle, fut détruit deux fois pendant la guerre de Cent ans. Une 1ère fois en 1358, puis reconstruit en 1389 par Jean de Braque, et à nouveau détruit, reconstruit cette fois en 1450 par George de Brilhac.

Entrée Château

Il dépendait de la Châtellerie de Boiscommun, appartenant au domaine royal et était un lieu de plaisir et de liberté pour les rois lorsqu’ils séjournaient à Boiscommun

Le village est traversé par la Rimarde qui avec l’Œuf donne naissance à l’Essonne à 15 kilomètre en aval.

Rimarde

Au centre du bourg, L’église Saint-Jacques-le-Majeur, Sainte Anne, Sainte Apolline a été fondée au 12ème puis transformée aux 15ème et 17ème siècles. La dédicace à Saint Jacques pourrait indiquer, selon l’Abbé Bernois (1886) que Courcelles se trouvait sur un itinéraire secondaire des routes du pèlerinage de Compostelle.

Eglise

Au 15ème siècle, le projet de construction d’une immense église à été abandonné, mais de ce chantier reste un vaste chœur inachevé de dimensions impressionnantes, projet d’une grandiose chapelle royale que Blanchet de Bracque, Seigneur de Courcelles, ayant été fait prisonnier à la bataille d’Azincourt (25 octobre 1415) n’a pu faire aboutir.

Choeur

Les proportions de ce qui existe suggèrent que les murs n’atteignent actuellement que la moitié de la hauteur définitive. Des piliers portent des traces d’arrachement qui indiquent qu’un déambulatoire était prévu. Nous avons affaire à un projet monumental, hors de proportion avec le village et les besoins de la paroisse de l’époque.

Chapelle

Situé au chevet du clocher, la chapelle St Hubert, évoquée déjà en 1271, fut restaurée à plusieurs reprises, la dernière fois en 2006.

Ce modeste édifice présente un décor intérieur de 105m2 de peintures murales du 17ème siècle.

St Hubert

Elle fut bénie par l’Archevêque de sens en 1656, Courcelles dépendant de cet évêché à cette époque. Y est représenté la légende de Saint Hubert, ainsi que plusieurs saints et saintes qui entourent cet évêque guérisseurs du 7ème siècle.

Ste Apolline

Sainte Apolline qui est la patronne des dentistes

Ste Geneviève

Sainte Geneviève qui est la patronne de Paris et de la Gendarmerie Nationale.

Pique-Nique

Enfin, Merci a tous pour cet agréable pique-nique qui a fort bien clôturé notre belle année de randonnées.

30 mai 2014

Rando du 5 Juin à Langesse

LANGESSE

Situé au nord de la forêt d’Orléans, Langesse est le plus petit village du canton de Gien qui comprend 12 communes. 

Ce petit bourg, caché dans les bois, compte près de 80 habitants appelés les Langessois et les Langessoises. Le maximum de la population a été atteint en 1790 avec 405 habitants.

Le nom de ce petit bourg dériverait de celui d’un éminent chef gaulois.

Etang

Langesse fut autrefois le siège d’une importante seigneurie signalée en 1373, qui jouissait de droits forestiers très étendus. La présence d’un château seigneurial, dont la maison de Courtenay était propriétaire vers le milieu du 14ème siècle, le confirme.

Château Langesse

En 1595, le domaine fut acquis par la famille Dufaur qui le garda jusqu’en 1652 d’où il passa ensuite aux châtelains du Chesnoy.

 Le Duc d’Orléans y exerça, depuis, le droit de haute justice.

En raison de la préférence royale, Langesse put jouir ainsi de privilèges particuliers dans la forêt d’Orléans.

 Mais, comme le château, ce droit seigneurial s’en est allé.

Entrée Château

Le plaisir de la chasse, lui, est resté, et pour l’exercer M. Loreau, conseiller général, y fit bâtir en 1894 l’actuel château qui n’a aucun rapport, avec l’ancien, détruit au cours des guerres de Religion.

C’est un vaste pavillon à double corps au centre duquel, sur la façade est, se détache une rotonde avec un dôme surmonté d’un campanile où l’on accède par un perron en fer à cheval

Eglise

Construite au bord de l’étang, l’église saint Georges autrefois Sainte Croix d’origine du 12ème siècle a comme particularité un autel composé de fragments d’une balustrade en marbre, de l’époque de Louis XIV, en provenance du château.

Ces fragments datant du 16ème siècle, sont recouverts d’ornements sculptés en bas relief représentant des trophées, des casques et des boucliers.

L’église a été entièrement rénovée au 19ème siècle, et son autel fut inscrit aux monuments historiques en 1992.

Observatoire

 Enfin, le principal cours d’eau traversant Langesse est le Puiseaux, qui a  lui-même deux affluents :

  • le ruisseau de la Papillotière à Langesse, mesurant 3,8km
  • le ruisseau des Fontaines à Varennes-Changy mesurant 4km

Poule Faisane 

Poule faisane

23 mai 2014

Rando du 22 Mai 2014 à Poilly-lez-Gien

POILLY-LEZ-GIEN

Situé en plein val de Loire, cette commune compte plus de 2240 habitants appelés : Polissons, ou Polissonnes 

Le non du village proviendrait de « Polliacum » signifiant chaussée.

En effet, à l’époque gallo-romaine une chaussée élevée aurait protégé le village contre les crues de la Loire et placé la voie Orléans –Sancerre à l’abri du flot.

Au Moyen age, il existait deux orthographes différentes pour le nom du bourg : Poëly et Poisly

Avant la 1ere guerre mondiale, la commune s’appelait Poilly-sur-Loire, mais le nom fut changé, afin d’éviter la confusion avec Pouilly-sur-Loire situé dans la Nièvre. En France, 4 communes portent le nom de Poilly.

Pour se différencier des autres, et comme la commune se situé juste a coté de Gien, on a rajouté « Lez Gien », le lez signifiant en latin « prés de »

Le bourg de Poilly fut habité des l’époque gallo-romaine comme l’attestent des vestiges très anciens, notamment une hache de bronze à talon de 16,5cm, retrouvé dans les sables de la Loire, ainsi que des monnaies, et une belle poterie du 1èr ou 2ème siècle trouvées au centre du village.

La Notre Heure

La commune est traversée par la rivière de La Notre-Heure, qui est un affluent de la Loire.

Les rives de la Notre-Heure, étaient autrefois bordées de nombreux moulins , et petits lavoirs

Au coeur du village se situe l’église Saint-Pierre de Poilly-lez-Gien, qui date du 14ème siècle.  

Elle fut détruite par les protestants en 1567, puis restaurée et agrandie en 1836.

En 1846, elle subit la terrible crue qui recouvra les rues du bourg. Reconstruite après cette date, une levée la protége des crues de 1856, et 1866. A noter que son clocher fut rénové en 1993.

Dans le val, se situe l’un des viaducs les plus longs d’Europe, avec ses 1866 m et ses 92 arches et travées.

Viaduc

Il fut construit de 1884 à 1893, et devait servir comme voie ferrée reliant Gien à Argent-sur-sauldre par Poilly et Coullons. Un train composé de 3 ou 4 wagons, la plupart du temps vides, fut baptisé par les Giennois « Courte-Queue » La ligne fonctionnait surtout pour le transport des céréales, et il passait 2 a 3 fois par jour.

Chateau

Au sud de la commune, on peut admirer le château de Marcault et son parc arboré.

L'édifice, avec vue sur la rivière en contrebas comprend un corps central à trois travées surmonté d'un toit à l'impériale agrémenté d'un petit clocheton. Le batiment date de 1910.

MARCAULT

Enfin, à la sortie du bourg, on peut admirer la Maison Cayeux, premier spécialiste Européen de la culture d' iris . La famille Cayeux qui s’est installée à Poilly-lez-Gien en 1960 crée des iris de père en fils depuis 4 générations.

Expo Iris

Elle cultive sur 25 hectares près de 1300 variétés, dont une bonne centaine sont des créations maisons

Iris

Iris Jaune

17 mai 2014

Rando du 15 Mai 2014 à Château-landon

CHATEAU-LANDON

IMGP2886

Situé au sud de la Seine et Marne, ce petit bourg médiéval de 3500 Chateaulandonnais ou Castel-landonnais (nom des habitants), est surnommée la « Rocamadour du Gâtinais » à cause de ses fortifications accrochées à la falaise qui dominent le Fusain.

 Ce fut d’abord les Gaulois qui construisirent un oppidum sur l’éperon rocheux, puis Château-Landon devient une importante place forte médiévale qui grâce à sa situation géographique permettait aux villages des alentours de s’y réfugier en cas de danger.

Capitale des Comtes du Gâtinais, Château-Landon est donné au roi de France en l’an 1068 par Foulques IV le Réchin. Elle devient alors résidence royale et Louis VI, Louis VII, ainsi que Philippe Auguste y séjournent régulièrement

La prospérité de la ville est forte dés le 12ème siècle, comme le témoignent la présence de trois églises, trois abbayes et du Prieuré Saint-André.

Tour St Andrée

Tour Porche du Prieuré bénédictin Saint-Andrée

(Reste d'une abbaye clunisienne réduite au 16ème siècle à un prieuré dépendant de l'abbaye de Ferrière)

IMGP2883

Tour Saint-Thugal

(Clocher tronqué de ce qui reste de la basilique St Thugal

qui abrita les reliques de ce saint fondateur du monastère de Tréguier)

IMGP2885

Abbaye Royale Saint Séverin

(Batiment du 12ème siècle construit en l'honneur de St Séverin guérisseur de Clovis) 

 De plus, la ville est un lieu de passage et de commerce, en raison d’importantes foires et marchés. Château-Landon fait alors partie des 17 villes « drapantes » de France.

On en retrouve une trace encore aujourd’hui avec la présence des nombreux moulins qui longent le Fusain. Jadis 17 moulins foulaient, c'est-à-dire lavaient la laine.

Fusain et Lavoir

Le Fusain et ses Lavoirs

La ville produisait des « tabards », de gros manteaux de laine, dont le souvenir surgit à travers le nom du parc de la « Tabarderie ».

 A cette époque, Château-Landon abrite plus de 6000 personnes.

Malheureusement, à la fin du Moyen age, ses guerres successives, et la peste ruinent la ville, et provoquent sont dépeuplement.

 Au 19ème siècle Château-Landon développe une activité basée sur l’extraction et la taille de la pierre, pour la constructon de monuments prestigieux de le capitale et de province. On utilise cette pierre pour le dallage du Panthéon, pour la construction de l'Arc de Triomphe, également dans les assises de la basilique du Sacré-Coeur, et le construction d'église des environs. L'exploitation a cessé au siècle dernier, mais se poursuit dans la localité voisine de Souppes-sur-Loing.

Eglise Notre Dame
L'église Notre-Dame, est une étonante construction qui nous donne une leçon d'architecture médiévale magistrale où se mêlent style carolingiens, roman et gothique. ( 11ème, 12ème,13ème, et 14ème siécles)

vitrail

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18 avril 2014

Rando du 17 Avril à Châlette sur Loing

CHÂLETTE-SUR-LOING

Situé sur la rive droite de la rivière et du canal du Loing, Châlette a une origine très ancienne puisque son nom "Castelletum" signifiant petit château, est cité dés le 9ème siècle comme appartenant au patrimoine d'un certain Gisla important propriétaire du Gâtinais de l'époque.

Puis au 13ème siècle, le bourg devient propriété de la famille Machaud qui le gardera jusqu'en 1530.

De nos jours, Châlette-sur-Loing qui est la deuxième ville de l'agglomération montargoise, compte une population cosmopolite de prés de 14000 habitants pour une superficie de 1312 hectares, dont 400 en forêt. 

Sentier

Par ailleurs, la ville a aménagé 25km de sentiers promenades afin de mieux faire connaître le patrimoine communal.

Lac

Son lac, d'une superficie de 22 hectares, existant depuis la fin des années 1970, et tout comme celui de Cepoy l'épilogue heureux d'une exploitation de carrière de sable

Heron G

Heron

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au nord du lac, ce trouve le site du Grand Rozeau (18ha) qui a été aménagé dans les années 1990, avec le creusement de mares et un sentier d'interprétation pour une meilleure compréhension du public sur la faune et la flore des prairies humides à protéger

Cette zone humide est très utile, car elle assure un rôle de régulation dans l'écoulement de l'eau en absorbant l'eau lors des inondations et en la restituant en période sèche.

3 Canaux

 Chalette dispose également de trois canaux :

  • La Canal de Briare (Construit de 1604 à 1642)

  • Le Canal d’Orléans (Construit de 1680 à 1692)

  • Le Canal du Loing (Construit de 1719 à 1724)

Canards

  Et de trois cours d’eau :

  • Le Loing, affluent de la seine, long de 160km, et qui traverse la commune du sud au nord

  • Le Solin, cours d’eau plus modeste, qui naît prés de Montereau, a l’ouest du département et qui s’achève à Chalette.

  • Enfin, l’Oiseau Bleu appelé aussi l’Osier Blanc, qui est un ancien bras de décharge de l’ancienne Papeterie de Buges, et qui rejoint le Loing à Cepoy

Sculpture

Sculpture originale le long du Loing

12 avril 2014

Rando do 10 Avril 2014 à Courtempierre

COURTEMPIERRE

Le nom de la commune n'a pas d'étymologie certaine, la plus probable viendrait du latin : "Curia Domini Petri" signifiant l'assemblée du Seigneur Pierre, car l'église est dédiée à Saint Pierre.

Jusqu'à la Révolution de 1789, Courtempierre était du diocèse de Sens et du baillage de Nemours. La paroisse était alors plus grande que la commune, possédant même l'essentiel du site "d'Aquis Segestea" qui se trouvait au carrefour de deux voies : le chemin de César et la voie de Lutèce-Autun.

L'histoire de Courtempierre commence au 3ème siècle, avec l'installation des Francs peu avant 470, puis les Carolingiens utilisèrent la zone du petit fusain entre Longueau et Courtempierre comme lieu d'habitat et y installèrent une pêcherie.

Dés le 5ème siècle, une église Saint Pierre fut érigée à la base de cette pêcherie. Cet édifice donna lieu, au milieu du 9ème siècle, à la naissance d'un domaine, point de départ du château de Courtempierre et du groupement de paysans cultivant ce domaine, soit le bourg de Courtempierre.

En 1357,Etienne Ferrant est seigneur de Courtempierre. Le nom ne s'éteindra qu'en 1472, ou Ameline Ferrant apporte en dot Courtempierre à Guyot de Soupplainville, petit noble, et homme de confiance de Louis XI, puis de Louis XII. Sa fortune grandissant, il fait agrandir l'église et reconstruire le château

Chateau

 A cette époque, le château de Courtempierre permettait de chasser et de recevoir les ambassadeurs, notamment en juillet 1500 ou une ambassade italienne emmenée par Machiavel lui-même, est venue rejoindre le roi Louis XII, qui y séjournait depuis 15 jours, pour commencer des négociations. C'est  alors que revenant de la chasse au cerf, Louis XII fit une chute de cheval et se démit l'épaule , il repris donc aussitôt le chemin de la cour.

Le 19 novembre 1585, le savant érudit Jacques Amyot (1513-1593), traducteur des oeuvres de Plutarque, évêque d'Auxerre, et précepteur des enfants du roi Henri II, en devint acquéreur.

COURTEMPIERRE002

Au 19ème siècle, des restaurations abusives ( notamment par la famille d'origine anglaise les Wettehalle) et l'amputation de son parc lui ont en partie retiré son cachet.

Parc du Chateau

 A noter que son colombier possède environ 1500 boulins creusés dans des murs d'1,20m d'épaisseur à la base.

Pigeonnier

 Enfin, l'église qui est du style roman primitif, a dans la seconde moitié du 16ème siècle, été transformé en temple protestant par son propriétaire Pierre de Moustiers qui fit abattre le clocher, mais qui ne toucha pas à l'essentiel de l'église. Elle redevient lieu de culte catholique en 1585 par son rachat par l'évêque d'Auxerre, Jacques Amyot, qui fait ériger sur son toit un petit campanile en pierre percé de deux baies, où jadis s'agitaient deux cloches.

Eglise 

Champs

29 mars 2014

Rando du 3 Avril 2014 à Chapelon

CHAPELON

Le village tirerai son nom d'une petite chapelle de religieux du couvent des Liards, érigée au 11ème siècle, qui été situé entre : Corbeilles et Chapelon.   Le chemin entre le couvent et la chapelle fut longtemps appelé le " Chemin des Moines".

Sur la place du village, ce trouve l'église Notre Dame, restaurée en 1877 par l'architecte Dusserre d'Orléans, qui conserva la nef et l'abside romane voûtée de pierre du 12ème siècle . Un clocher porche et une petite tourelle ont été ajoutés, ainsi qu'un bel escalier à vis tout en pierre.

eglise

Face à l'église, on peut voir un Calvaire construit en 1692 sur un socle datant de 1602, ou d'aprés les services des Archives Départementales, une belle croix était érigé .

A la sortie du village ce situe le Moulin Gaillardin, seul moulin du Gâtinais qui ait été sauvé de la destruction et qui soit encore en état de marche.

moulin

Et pourtant au milieu du 19ème siècle, il y avait 18 fabriquants de moulin à vent dans le Loiret.

Les nombreux moulins de la région utilisaient l'énergie éolienne pour moudre le blé et en faire de la farine.

entrée moulin

Le  moulin de Chapelon fut d'abord bâti à l'est du village, puis fut déplacé et reconstruit dans la ferme de son ancien propriétaire Yvon Gilbert.

En 1457, ce moulin portait le nom de Nuisement, signifiant préjudice, car tout autour du moulin la culture était impossible !

Vers 1725, le moulin  prend le nom de son propriétaire : Gaillardin.

Le moulin cessera progressivement de moudre entre 1890 et 1895, ses ailes seront abattues par une tempête, puis brûlées par les allemands en 1940. Le moulin délabré servira ensuite de séchoir à noix.

Moulin Gaillardin001

Le 26 décembre 1976, le moulin est protégé par les Monuments Historiques, et en 1980, l'association des amis du moulin Gaillardin, qui ont le moulin  en location pour 60 ans , décide de le restaurer avec l'aide de l'ARAM Beauce.  Il est de nouveau déplacé  au lieu dit : "la Claye" .

Aprés des travaux qui vont lui permettre de tourner de nouveau grâce à un équipement complet : ailes Berton, escalier, bluterie (pour tamiser et séparer la farine et le son) .... Il sera inauguré le 4 juillet 1982.

Le moulin de Chapelon est du type à pivot, ce qui lui permet de se placer au mieux sous l'action du vent. Large de 4 mètres, haut de 18 mètres, (25 m avec les ailes, dont chacune mesure 8 m) il pèse 40 tonnes.

araignée

L'Araignée avec le mécanisme qui permet de règler l'ouverture des ailes 

Il lui faut 3 heures pour moudre 100kg de blé et obtenir 60kg de farine, et une vitesse de vent de 20 à 30 km/h est nécessaire pour actionner les ailes, c'est pourquoi il ne peut travailler que 100 à 120 jours par ans.

Enfin, a l'est du village, dans le hameau de Paumeton, se situe la ferme "Coqalane", ferme pédagogique proposant aux petits comme aux grands la découverte du monde rural.

bouc

cerisier

Futur cerises !

 

20 mars 2014

Rando du 27 Mars 2014 à Melleroy

MELLEROY

Situé dans la vallée de l'Ouanne et aux portes de la Puisaye, ce petit village a deux versions sur l'origine de son nom :

  • La première viendrait du latin " Melaretum" signifiant pommeraie, en effet la culture de la pomme était très abondante dans cette région, et sous les Gallo-Romains, on fait mention du domaine de Melaretum.
  • La seconde suggestion serait la traduction de "Malleusregius" signifiant : marteau royal ou forges dépendant du roi ; en rapport avec l'ancien industrie du fer et les nombreuses forges du village, comme le témoigne le nom des hameaux environnant :
  • Les Grandes Forges
  • La Mine
  • Les Grands Enfers
  • Les Quatre Chauffes

Le nom actuel date du 12ème siècle , avec un intermède durant la révolution, de 1793 à 1799 Melleroy s'appela alors "Melle-Peuple"

Tour

L'église fut construite à l'instigation de l'Abbaye de Ferrières, la commune faisait alors partie de la paroisse de St Maurice sur Aveyron.

Vers 1121, l'église est dédiée à Notre-Dame après avoir été au 7ème siècle sous le patronage de St Fiacre, qui reste le second patron.

Datant du milieu du 12ème siècle, comme en témoigne les petites fenêtres romanes étroites, l'église fût remaniée et restaurée au 15ème et 16ème siècles.  

1529

On peut encore voir la date de 1529 sur la tour clocher.

C'est Jean de Bourbon, premier curé de Melleroy, qui fit commencer les travaux, et cette restauration dura plus d'un demi-siècle.

Interieur Eglise

A l'intérieur de l'édifice, on peut admirer le tableau de St Fiacre refusant la couronne d'Ecosse et acceptant la couronne d'épines qu'un ange lui présente, ainsi qu'une belle statue datant du 18ème siècle.

Statue

D'une longueur de 40m et d'une largeur de 15m, l'église Notre-Dame peut contenir 900 personnes !

Le bâtiment fût restauré de 1999 à 2000, et il est classé aux monuments Historiques depuis 1947.

Enfin, le village qui appartient au Canton de Château-Renard, compte prés de 530 Melleroysiens et Melleroysiennes.

Poulette

Elevage

18 mars 2014

Rando du 20 Mars 2014 à Chuelles

CHUELLES

Chuelles

Situé sur le plateau de l'Hermois entre les deux vallées de la Cléry et de l'Ouanne, Chuelles doit probablement son  nom  au lien avec l'élevage de mouton qui resta longtemps l'activité principale du plateau de l'Hermois, ce jusqu'aux désastre de la guerre de Cent ans.

Cette petite commune a toujours connu une certaine importance, déjà en 1755, la localité avait son école, fait assez rare à l'époque pour la contrée.

Chuelles est l'une des rares communes Gâtinaises où l'eau affleure à peine, pourtant , deux liquides lui donnent une belle identité.

  • Le Cidre, dont la production existait déjà sous l'ancien régime, à donner ses lettres de noblesse à Chuelles à partir de la deuxième moitié du 19ème siécle.  Pour preuve, sur le territoire, en 1898, il y  avait 10 pressoirs à cidre, 7 marchands de cidre, 4 bouilleurs de cru et 3 tonneliers, ce qui esr peu dire ...

Puit pétrole

  • Le Pétrole, car Chuelles est située au coeur d'une zone regroupant trois communes consacrée à l'extraction et au raffinement du pétrole, ce qui contribua à lui donner le nom de "Texas francais". Tout à débuté avec les premiers sondages en 1958, puis les forages ont pris de l'extension au fil des chocs pétroliers, pour en arrivée de nos jours à une production de 50000 m3 de pétrole extrait annuellement. L'exploitation est de 69 km2 avec prés de 90 puits qui forent entre 600 et 800 m de profondeur. Le pétrole extrait est ensuite acheminé par pipe-line vers 3 stations de regroupement, puis vers st Firmin-des-Bois ou il est stocké, pour être revendue aux raffineries de Nangis. Depuis janvier 2013, la concession a étè rachetée par le canadien Vermilion. Le canadien conforte ainsi sa position de premier producteur de pétrole en France, avec environ la moitié de la petite production d'or noir française. (17800 barils par jour en 2011)

Reserve

Point de rassemblement situé a la sortie de chuelles

Autre particularité du village : ses menhirs, au temps de la préhistoire, Chuelles avait deux menhirs. Mais depuis 1897, il n'en reste qu'un, celui de la Duranterie qui mesure trois métres de hauteur.

Menhir

Ces menhirs étaient des lieux de culte consacrés au dieu Bélène. Cette religion d'avant l'ère chrétienne a survecu plusieurs milliers d'année plus tard dans les croyances aux fées , et aux sorcières jusqu'au 19ème siècle.

Maison

Enfin, Chuelles comprend prés de 1200 habitants , les Chuellois et les Chuelloises.

Magnolia

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